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Parcourir la côte nord du Pérou en vélo, c’est se confronter a des zones de pampas désertiques de 40 kilomètres sans aucune aucun village. La vie semble s est arrêtée, même les camions se sont tus pour un moment. Seul le crissement des pneus sur la route trouble le silence. Au loin, quelques chevres semblent figees par le temps. 

Les montagnes m’entourent de tous côtés et m écrasent de leur grandeur et magnificence. Je me sens comme une fournis perdue dans une boite de foin : nulle sortie pour m’échapper, les rochers me pressent de toutes parts, le soleil darde ses rayons de plombs.

Le premier moment de torpeur passe, mon esprit cartésien reprend vite le dessus. Il cherche à combler cette absence de vie, ce silence total. Ont surgis alors ces questions qui ne surgissent que dans les moments clés de notre existence : pourquoi suis-je la ? Quelle est ma place dans ce paysage ? Quel rapport j’entretiens avec la nature ? Quel est le sens de ma vie ?

Seul le silence total, la prise de conscience de sa fragilité face à une nature grandiose permet ce questionnement. Le désert et le vélo sont des aides précieuses dans cette démarche introspective. L’effort physique et la lenteur de la progression permet à l’esprit d’être totalement libre. Le désert vient quant à lui éliminer toutes les distractions qui encombrent souvent notre esprit. Ici, rien ne vient solliciter l’attention, rien ne bouge, rien ne vit.

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La beauté des paysage élève l’âme : on ne ressort pas indemne d’une telle expérience à condition de se laisser modeler par le désert et ses paysages magnifiques !

la pampa desertique peruvienne  de Piura a Lima 

Au loin, les silhouettes de Benoit et Denis disparaissent effacées par le vent de sable et le sommet de la montée. Je reste seule dans cet espace infini.

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